Entre 1960 et 1970, les jeunes et les artistes choisissent de porter le jean pour affirmer leur liberté. Le côté décontracté de ce vêtement vient casser les codes vestimentaires stricts imposés par la société. Le denim est plus que jamais apprécié pour ses qualités. Désormais, il se porte aussi bien par les femmes que par les hommes. Et le plus extraordinaire avec ce tissu, c’est qu’il ne se démode jamais. Les anciens modèles reviennent toujours au goût du jour.
Les amateurs de jazz se laissent tenter en étant stylé en jean
C’est à Londres que se déroule l’histoire. Nous sommes alors dans les années 1960. Les mods qui sont des fanatiques de jazz adoptent leur propre style vestimentaire. Le jean en est la pièce principale. Le levis jeans et la marque Lee Cooper se partage alors un marché en pleine expansion.
Bien que l’idée soit assez drôle, l’émancipation des droits de la femme leur a permis d’avoir un jean à fermeture en zip sur le mieux. L’ancien modèle avait une fermeture sur le côté. Très rapidement, la couleur du jean aussi prend d’autres ampleurs. Pour sortir de l’ordinaire, les créateurs optent pour des modèles colorés : noire, rouge, rose…
Le jean est un « must have » durant les années « sixties »
Les « hippies » et leurs styles détachés ont aussi surfé sur la vague de tendance du « jean denim ». Il est alors, associé à différents accessoires pour être assorti à leur look et leur style. Pour cela, les broderies et les perles sont au rendez-vous. Le tout converge pour donner l’allure colorée et atypique des hippies.
Le jean de cette époque est caractérisé par une coupe évasée sur le bas. Sa longueur est presque au ras du sol. Une coupe qui est communément appelée la patte d’éléphant. Il est resté très tendance jusqu’au début des années 1970. À partir de ce moment, un nouvel air commence pour ce pantalon indétrônable.
Le jean se met à la mode urbaine avec l’entrée en vigueur du hip-hop
Le hip-hop est une musique urbaine qui fait son entrée aux États-Unis dans les années 1970. Toujours dans cet esprit de liberté, les rappeurs se l’approprient à leurs manières. Ils imposent leurs styles à travers des coupes jusque-là jamais réalisées. Le pantalon XXL fait alors son entrée.
Même les femmes se mettent à porter des pantalons Jean amples. Un symbole d’appartenance à une culture. Mais aussi l’expression d’une émancipation bien méritée et qui se savoure pleinement.
Le flare s’impose ensuite avec la montée des icônes de la musique
C’est une autre page de l’histoire du jean. Le flare est devenu la pièce phare des artistes de renoms comme Bob Marley et les Beatles. La toile « denim » est également transportée par la vague de succès du grunge.
L’image du jean bien structuré et uniforme est vite oubliée. Désormais, il comporte des griffes, des parties qui sont déchirées expressément. Le tout afin de renforcer le côté libre et décontracté de jean. Certains créateurs ont décidé de personnaliser les pantalons des musiciens rock en leur créant une petite poche sur le côté afin qu’ils puissent y ranger leur médiator.
Résumé