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Finance & Entreprise

Les mesures de réforme fiscale en Belgique

Les réformes fiscales proposées par les partis politiques en Belgique ouvrent le débat sur la nouvelle assiette fiscale ainsi que le mode d’imposition. Sur la base de l’analyse chiffrée du Bureau du Plan, voici un aperçu des différentes tendances en la matière.

Réforme fiscale du cdH en faveur des familles

Pour le parti traditionnel du Centre démocrate humaniste, la réforme fiscale passe par un relèvement progressif de la quotité exonérée d’impôt, c’est-à-dire le niveau de revenu à partir duquel on paie des impôts, de 9088 euros en 2020 à 100 000 euros en 2024.

Cette mesure se traduit par un renforcement de la quotité exemptée d’impôt de l’ordre de 500 euros par an et par enfant, mais aussi par une réduction nette de la pression fiscale.

Réforme similaire pour le MR

Sur la finalité, les réformes proposées par le Mouvement réformateur rejoignent celles du cdH. Toutefois, le MR prône un relèvement de la quotité exemptée à 13 500 euros pour environ 8 000 actuellement, tout en maintenant les tranches d’imposition actuelles.

Selon le Bureau du Plan, cette réforme bénéficierait à 83 % des ménages, mais son coût, estimé à plus de 8 milliards d’euros par an, ferait bondir la dette publique de près de 5 %.

Crédit d’impôt pour les bas salaires pour l’ECOLO

Impôt dégressif et crédit d’impôt aux salaires les plus bas jusqu’à 2 250 euros nets par mois, c’est ce que propose ni plus ni moins le parti francophone ECOLO. La réforme, si elle est adoptée, bénéficierait à un peu plus de 40 % des ménages, notamment ceux qui ont les revenus les plus bas. Mais attention, il y aurait une contrepartie.

Ce crédit d’impôt dégressif devra être compensé par une augmentation de l’avantage de toute nature (ATN) pour les voitures salaires et le prélèvement des cotisations sociales personnelles sur cet ATN.

Le PS en faveur de la globalisation des revenus

Favoriser les bénéficiaires des revenus d’intégration, réduction de la TVA, augmentation des allocations sociales, telles sont en substance les mesures fiscales avancées par le PS.

Pour le parti de gauche, la fonction sociale des réformes doit être accentuée. Celles-ci passent notamment par une augmentation des pensions minimums pour un retraité ayant accompli une carrière complète, jusqu’à 1750 euros brut par mois en 2020.

Le Bureau du Plan estime à 3,24 milliards par an le coût du relèvement des pensions, l’augmentation des allocations sociales à 1,24 milliard, la réduction de la TVA sur l’électricité à 729 millions.

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