Popularisé par l’industrie cinématographique japonaise et certains films de Hollywood, le katana est entré dans l’imaginaire des petits et grands. Son esthétique particulière et le mystère qui l’entoure en font l’objet de curiosité depuis des siècles. Voici quelques informations essentielles sur cet objet.
Une lame performante et spirituelle
Le katana est une lame célèbre qui rappelle la caste des samouraïs. Tourné vers le haut, il se glisse dans la ceinture et se dégaine par la poignée encore appelée tsuka. La poignée se termine par une garde nommée tsuba qui protège les mains de l’utilisateur. Il s’agit d’un objet spirituel dont la fabrication associe les éléments du shintoïsme que sont le métal, l’eau, le feu, la terre et l’air.
Lors de la production de l’acier et de la conception du katana, le forgeron se devait d’être chaste et d’avoir de la tempérance. Bien qu’il soit peu probable que cette tradition soit encore respectée, la forge du katana demeure un lieu sacré. Le forgeage revêt un aspect à la fois technique, rituel et artistique. Par ailleurs, cette lame ne peut être considérée comme une arme du passé. Elle est encore ancrée, aujourd’hui, dans la culture du Japon moderne.
Le processus de fabrication d’un katana
Le katana doit être le plus tranchant possible. Sa fabrication appelle à l’utilisation de multiples techniques maitrisées par des artisans expérimentés. Pour réaliser l’arme, le forgeron procède à la fabrication de la partie centrale en fer ou le shintetsu et celle de l’Uagane, une feuille d’acier qui entoure le shintetsu. Les deux parties sont ensuite soudées afin d’obtenir une forme proche de la lame désirée.
L’amalgame est trempé dans de l’eau à l’aube du jour lorsque tout est calme. Chauffé à plus de 800°C, il est brusquement plongé dans une eau dont la température est un secret bien gardé par les artisans. Le forgeron passe ensuite au polissage pour révéler l’âme du sabre. À la fin de la conception, le katana pèse entre 800 g et 1500 g.
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